Le drapeau de la Bretagne s’appelle Gwenn ha du, ce qui signifie blanc et noir en breton. Il représente une hermine stylisée, l’emblème de la Bretagne. L’hermine est un petit animal au pelage blanc et à la queue noire. L’origine de l’hermine comme symbole de la Bretagne est incertaine, mais elle pourrait remonter au Moyen Âge. Les taches d’hermine sur le drapeau représentent les 11 tribus celtiques traditionnelles de Bretagne. La devise de la Bretagne est « L’union fait la force ». Il existe quelques différences entre les drapeaux Gwenn-Ha-Du et Bigouden, qui sont utilisés par différentes parties de la Bretagne.

Le drapeau de la Bretagne : Gwenn ha du

Le drapeau de la Bretagne est blanc avec une hermine noire. Il est nommé Gwenn ha du qui signifie « blanc et noir ». Les armoiries de la Bretagne, telles qu’elles figurent sur le drapeau, proviennent du premier duc de Bretagne, Jean Ier. Les premiers ducs de Bretagne utilisaient l’hermine comme symbole, mais c’est sous le règne de Jean Ier qu’elle devient l’emblème officiel. L’hermine était depuis longtemps considérée comme un animal de la royauté. C’est pourquoi elle figure sur les armoiries, les pièces de monnaie et les drapeaux.

L’hermine, l’emblème de la Bretagne

L’hermine a longtemps été considérée comme un animal de la royauté. C’est pourquoi elle apparaît sur des armoiries, des pièces de monnaie et des drapeaux. Le premier duc de Bretagne Jean Ier (1312-1341) a choisi l’hermine comme symbole. On pense que l’hermine était également présente sur les armoiries du roi Arthur, qu’il portait sur son bouclier. Les premiers ducs de Bretagne l’ont ensuite progressivement adopté comme emblème et l’ont transmis de génération en génération.

Quelle est l’origine de cette légende ?

Cette légende se trouve dans un texte écrit par Jean Froissart (1333-1400) intitulé « Chroniques » et publié au XVe siècle. Il écrit:

 » J’ai vu une hermine blanche poursuivre un sanglier jusqu’à ce qu’ils soient arrêtés par un profond fossé. Le sanglier se retourna rapidement pour faire face au petit animal et l’aurait tué si un chevalier ne les avait suivis à cheval. Il sauva la pauvre créature de son adversaire et la prit doucement dans ses bras. Puis, avec son bouclier, il réussit à effrayer le sanglier pour qu’il s’enfuie. Le chevalier sauva l’hermine et la mit sur son bras »

L’hermine était un animal considéré comme noble car il ne se battait jamais contre une créature, sauf lorsque sa vie était en danger. Elle est donc devenue un symbole de courage et de loyauté.

Origine du drapeau breton

L’origine du drapeau provient d’une légende : le roi Gradlon, fuyant un géant qui avait envahi la Bretagne, serait arrivé sur les côtes d’Armorique. Sa fille Dahut, qui aimait se promener nue et était surnommée « la nue », aurait été transformée en sirène car les Bretons auraient refusé l’aide de Gradlon. L’hermine est un petit animal au pelage blanc et à la queue noire. Afin de retrouver sa fille, Gradlon aurait écrit une lettre dans laquelle il demandait l’aide des guerriers d’Armorique. Il a mis cette lettre sur une peau d’hermine pour qu’elle arrive plus vite à destination…

Les mouchetures d’Hermine : pourquoi y’en a-t-il 11 sur le drapeau ?

Le drapeau signifie l’unité [Gwenn ha du] Les taches d’hermine sur le drapeau représentent les 11 tribus celtiques traditionnelles de Bretagne, qui, selon une légende, auraient été invitées par Gradlon. La dernière tribu était représentée par une tache blanche, car elle arrivait en retard et était donc considérée comme impure.

Les différences entre le Gwenn-Ha-Du et le drapeau Bigouden

En Bretagne, il existe deux drapeaux principaux : le Gwenn-ha-Du et le Bigouden.

Le drapeau Gwenn-Ha-Du est utilisé par de nombreux groupes en Bretagne et a été créé à la fin du 19ème siècle. Il est devenu un drapeau populaire parce qu’il représente toutes les régions de la Bretagne (l’hermine symbolise l’identité bretonne)et ses couleurs blanche et noire sont censées représenter Saint Yves, le saint patron de la Bretagne. La couleur noire fait également référence au Prince Noir qui a gagné des batailles pour l’Angleterre au Moyen Âge.

Le drapeau bigouden est utilisé par certains groupes en Basse-Bretagne (la péninsule d’Ouessant), où il constitue un souvenir populaire. Il rappelle le couvre-chef traditionnel de la Basse-Bretagne, ainsi que ses origines bretonnes. C’est aussi un hommage à ceux qui sont morts pour la France pendant la première guerre mondiale.

La devise de la Bretagne « plutôt la mort que la souillure »

La devise de la Bretagne est « plutôt la mort que la souillure ». Il s’agit d’une phrase latine qui signifie « Je préfère mourir que d’être déshonoré ». La devise est inscrite sur le drapeau breton et elle est également présente sur les armoiries de la Bretagne.

La légende raconte que c’est en observant une Hermine blanche se cacher plutôt que de tomber dans la boue, qu’Alain Barbe Tort l’aurait imaginée.

L’hymne breton, le « Bro Gozh Ma Zadoù », « Vieux pays de mes pères » »

L’hymne breton, le « Bro Gozh Ma Zadoù », a été écrit par François Jaffrennou (1852-1913). Il est chanté dans de nombreuses écoles et notamment à la fin de toutes les manifestations sportives et culturelles. Il a également lancé le concept de « réveil national » en Bretagne au cours du 19ème siècle.

Le premier couplet de cet hymne parle de l’histoire bretonne :

Fièrement, nous venons à vous, Frères, Notre belleune terre à renouveler. Frère peuple de la race bretonne, Notre belle terre est ta terre !

Le deuxième couplet parle de la Bretagne d’aujourd’hui :

Hélas, notre cher pays n’est plus Libre ni heureux, hélas ! Hélas, notre peuple est asservi Et malencontreusement égaré…

La troisième strophe nous rappelle que l’avenir de la Bretagne est en nos mains :

Ô, peuple breton si fort et si bon ! C’est à toi maintenant, va et reprends-le. Ta langue qu’il ne faut pas bannir Et tes beaux costumes aussi.

La quatrième strophe fait ses adieux aux morts :

Chers frères, ne pleurez plus, nous nous souviendrons toujours de vous.Chers frères de l’au-delà, nous nous souviendrons toujours de vous.

Les autres symboles de Rennes et de Bretagne

Le triskell ou triskèle

Le triskell est une forme géométrique composé de trois spirales. Il est utilisé comme symbole par les partisans de l’identité celtique, notamment en Bretagne. Il existe de nombreuses légendes sur son origine mais il est communément admis qu’il a été inventé par les pêcheurs bretons pour mesurer leurs filets de pêche.

Vous pouvez également voir cette figure sur certaines pièces de monnaie et certains timbres.

Il représente les anciens mythes de l’Armorique. L’ancien mythe raconte qu’il y avait un « Dieu de la mer » appelé Gradlon, dont la fille Dahut tomba amoureuse d’un jeune prince séduisant d’un autre royaume. Ils se sont échappés par la mer sur un cheval et sont arrivés en Bretagne. Gradlon leur donna un château et des terres près de l’océan, qui sont aujourd’hui connues sous le nom de la ville de Saint-Malo.

Le menhir ou le dolmen

Un menhir debout représente un dieu celte, il est donc devenu le symbole de la fertilité.

Le dolmen (une table posée sur trois grosses pierres) est un lieu de sépulture et sa présence est devenue un symbole de respect pour nos ancêtres.

La Bretagne est une région de France qui possède sa propre culture et sa propre histoire. Le drapeau breton Gwenn-Ha-Du, qui comporte 11 taches d’hermine pour représenter le nombre de provinces historiques de la Bretagne, a été introduit pour la première fois pendant la Révolution française comme emblème du patriotisme local contre l’oppression de Paris. Sa devise « plutôt la mort que la souillure » évoque à la fois la lutte des Bretons contre l’occupation tout au long de leur histoire et reflète leur espoir de se libérer de la domination anglaise. Cet article vous fournit des informations sur certains symboles associés à la Bretagne merci de l’avoir lu !

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